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La plupart des bouquins sont aujourd'hui des gros Twitters qu'il faut lire car c'est ce que tout le monde lit, et  que n'importe qui peut ecrire d'ailleurs.  Le contenu est secondaire: on a peut être tout dit deja, tout ce qui est important au moins. L'important c'est d'etre au courant, et d'alimenter ce courant.  (Bien sur, toutes les combinaisons de mots et de faits n’ont pas été épuisés, mais d'un point de vue des sentiments évoqués par ceux-ci, les différences ne sont plus vraiment significatives: le cerveau humain n'a pas suffisament de “résolution” emotionnelle à ce niveau)

La pub est une insulte que l’on peut lire par example dans cette rue près de Jussieu. Je me met un instant à la place des publicitaires, juste pour voir. Ils vivent dans un monde de concurrence, certainement difficile a supporter, mais bien construit et parfaitement encadre: il y a des calculs, des choix a faire aussi, mais un chiffre, un objectif, un prix qu’on ne peux pas cacher (enfoui quelque part en petits ou grands caractères). Je me dis: c’est un art, mais aussi de l’Art . Un art dégénère, un art prostituée, mais de l'Art. La recherche du choc, de l'esthétique, du message.  Il y en a pire dans les musées.